Spłonęły liście na drzewach, chodniki i ścieżki pełne są brzydkich, czarnych resztek tego, co jeszcze pod koniec października zachwycało różnorodnością barw. Już od jakiegoś czasu panuje czerń i odcienie szarości. Listopad, który właśnie dobiega końca, to czas zadumy nad życiem i śmiercią. Pytamy o zmarłych z naszych rodzin, zastanawiamy się, gdzie są i czy w ogóle są. Odpowiedzi szukamy w religii i filozofii. Wierzymy, że wciąż żyją, że nadal się nami opiekują.
Pamiętajmy o nich także wtedy, gdy z wypiekami na twarzy będziemy się przygotowywać do Bożego Narodzenia. Niech karp, choinka, mandarynki i prezenty nie przesłonią nam obrazu zmarłych, których powinniśmy mieć głęboko wyrytych w sercu. Jesteśmy tymi, kim oni byli. Będziemy tymi, kim oni są teraz…
Zapraszam także do wysłuchania pięknej piosenki francuskiej. „Avec le temps…/Avec le temps, va, tout s’en va/ On oublie le visage et l’on oublie la voix”… „Z czasem…/ Z czasem odchodzi, wszystko odchodzi/ Zapomina się twarz, zapomina się głos” – śpiewał wielki pieśniarz Léo Ferré.
Piotr Pałac
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
Même les plus chouettes souv’nirs ça t’as une de ces gueules
A la gal’rie j’farfouille dans les rayons d’la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment… avec le temps… on n’aime plus
